Au fil des jours: machine d'hier et mimosa d'aujourd'hui

15.3.06

machine d'hier et mimosa d'aujourd'hui

4 commentaires:

Anonyme a dit…: Mes parents ont eu une machine à coudre avec un pédalier etla roue... mais je ne vois pas la machine à coudre.... elle a disparu sur ta photo... ma maman a fait une petite caisse en bois pour couvrir la machine... En tout cas c'est un beau souvenir pour moi aussi. Bonne nuit. Isabelle; 15 mars, 2006 22:54
micheline a dit…: ma petite Frifouille ,je suis contente que les objets et les détails de vie des temps anciens te rappellent quelque chose et pour moi ça me fait l'impression que tu fais un peu partie de le famille.je crois que tu peux récupérer la photo de la machine (il y a eu un peu de cafouillage sur mon blog hier ..?)celle là est à tête rentrante et je l'ai donnée à ma fille. mais j'en ai une autre avec un coffre qui vient de ma belle mère. je m'en sers encore à la campagne, mais rarement.
gros bisou et bonne journée.micheline; 16 mars, 2006 07:59
Anonyme a dit…: Je reconnais bien la machine, ma mère et ma grand mère avaient la même ; en ce temps là c'était un investissement important et fort utile.
Bonne journée, Micheline.; 17 mars, 2006 07:08
Anonyme a dit…: Il est magnifique ce bouquet et j'ai l'impression de le sentir d'ici lol
Gros bisous; 17 mars, 2006 19:35

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L'ethnologue Claude Lévi-Strauss,âgé de 100ans est mort ce 1er nov 2009

citation
Lévi-Strauss évoque sans détour la vieillesse et déclare notamment : « [il y a] aujourd'hui pour moi un moi réel, qui n'est plus que le quart ou la moitié d'un homme, et un moi virtuel qui conserve encore une vive idée du tout. Le moi virtuel dresse un projet de livre, commence à en organiser les chapitres, et dit au moi réel : "C'est à toi de continuer." Et le moi réel, qui ne peut plus, dit au moi virtuel : "C'est ton affaire. C'est toi seul qui vois la totalité." Ma vie se déroule à présent dans ce dialogue très étrange[23]. »

Colloque sentimental

Paul VERLAINE (1844-1896)

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.

- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?

- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.

Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.

- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.