Les deux vies
Dans les matins dorés de ma première enfance
Ton image peut-être avait déjà fleuri ;
Discret, son doux parfum embaumait mon esprit
En murmurant, câlin, les mots de ton silence.
Puis, quand vinrent les jours de mon adolescence,
Toute éclose en mon cœur elle se fit plus tendre ;
A son charme rêveur je me suis laissée prendre
Et recueillis en moi l’écho de ta présence.
Et Midi brûlera les feux d’un plus grand âge…
L’automne avancera dans sa rouge parure,
La fleur deviendra fruit, le fruit tombera, mûr.
Et pourtant je devrai poursuivre le voyage…
Enfin, par les soirs bleus d’un douloureux déclin,
Va, je pourrai toujours vivre de souvenirs…
Toi, tu ne seras plus… et seule, j’irai dire
Sous l’ombrage des ans mes poèmes anciens.
J M HEREDIA
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
5 commentaires:
un excellent choix pour ce lundi Micheline, Heredia me convient superbement, merci...
merci d'être passée, Mariel et bon printemps en ton "Asile" poétique
Bonjour Micheline, et merci d'avoir suvi les aventures de ma souris !
Dis-moi "pzn sur le bec", c'est une expression du canard enchaîné ?
aurions nous des lectures communes heb-dromadaires ?
bisous, YVES
Ah c'est beau...
Yves, oui ta souris nous a fourni l'occasion d'une "accroche" commune! et c'est toujours bien agréable.
et amitiés sur le bec!!
Enregistrer un commentaire