Au fil des jours: Le Pouvoir d'achat en question

25.11.07

Le Pouvoir d'achat en question

le problème est que le pouvoir d'achat devrait reposer sur la répartition des richesses produites et que les richesses produites reposent maintenant plus sur les machines et ceux qui les possèdent et non sur les hommes qui mouillent leur chemise

3 commentaires:

marie.l a dit…: oh la ! j'ai de la lecture à reprendre, je m'y mets... ce sera mon pouvoir d'achat du jour, j'y tiens à celui là et te souhaite un bon dimanche Micheline; 25 novembre, 2007 12:03
tanette a dit…: Je viens enfin de rattraper mon retard de lecture chez toi et d'apprécier tes billets ainsi que les commentaires. (envie de lire Pennac) Je te souhaite une bonne semaine.; 26 novembre, 2007 07:25
Brigetoun a dit…: même plus sur les machines et ceux qui les possèdent, sur le jeu des capitaux qui les financent, et qui sont devenu non le soutien des entreprises mais leur raison d'être, provisoirement, jusqu'à ce qu'un meilleur rapport puisse être trouvé -
et ne pas oublierque nous avons élu un gouvernement d'avocats d'affaires. Je ne peux à ma grande honte me garder d'avoir un préjugé.
Bon faut que je bosse; 26 novembre, 2007 10:02

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L'ethnologue Claude Lévi-Strauss,âgé de 100ans est mort ce 1er nov 2009

citation
Lévi-Strauss évoque sans détour la vieillesse et déclare notamment : « [il y a] aujourd'hui pour moi un moi réel, qui n'est plus que le quart ou la moitié d'un homme, et un moi virtuel qui conserve encore une vive idée du tout. Le moi virtuel dresse un projet de livre, commence à en organiser les chapitres, et dit au moi réel : "C'est à toi de continuer." Et le moi réel, qui ne peut plus, dit au moi virtuel : "C'est ton affaire. C'est toi seul qui vois la totalité." Ma vie se déroule à présent dans ce dialogue très étrange[23]. »

Colloque sentimental

Paul VERLAINE (1844-1896)

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.

- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?

- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.

Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.

- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.