6.10.06

Ces murs qui n'en finissent pas de séparer les peuples....

LE MUR

C’était un grand village
Avec des cousins, des parents, des enfants,
Sur la place jouaient. . .
Parfois perdaient des billes...
Sur la place parfois chantaient...
Parfois venaient les filles
Pour un tour de valse
En leurs joyeux atours...

Il a plu sur la place
Ils ont construit le mur
Le mur de nos amours.
A chacun sa moitié
A chacun son fusil
Et depuis ce temps-là
Il pleut sur nos amours.

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonsoir Micheline... merci sincèrement pour tes petis mots d'encouragement et de soutien.... semaine compliquée et rythme nouveau à trouver... mais la fin du tunnel arrive...j'espère que le soleil va se montrer... J'ai rattrapé mon retard sur tes articles et photos... vous débordez d'activité... et moi j'ai de la peine à m'occuper... le monde marche sur la tête... Comme ton petit poème... les gens construisent des barriades .. des murs.. pour se protéger des autres... en Israël... aux USA... la vie est vraiment étrange.. Je te souhaite un bon week-end... moi je vais me reposer un peu .. Gros bisous

Brigetoun a dit…

c'est une si jolie façon de le dire - lançons nos lettres par dessus le mur, ou faisons des trous

Anonyme a dit…

Il y a les murs de pierres et aussi les murs immatériels de l'incompréhension et de la haine qui sont l'avant-garde des précédents.
Bonne fin de semaine, Micheline.

marie.l a dit…

bon week-end Micheline, et sautons donc le mur ou au moins contournons-le !

Anonyme a dit…

Les silences et les non-dits sont aussi des murs qui séparent. Je surprends quand je fais des compliments oralement aux gens que j'apprécie ou que je leur fais part de mes sentiments. Et pourtant dire "Je t'aime beaucoup" fait tellement du bien, de part et d'autre. Contente de te retrouver et merci de tes visites chez moi.

micheline a dit…

Merci à vous qui êtes venu déposer un petit outil au pied de mon mur, c'est-à-dire du mur, pour le démolir.
Et m’inciter à regarder d’un peu plus près cette ébauche écrite à l’implulsion comme tout ce qui échappe à l’inconscient..
Bien sûr ce mur est à plusieurs figures puisque la brique et le béton, très concrets, sont encore en usage en ce moment et qu’on le garde avec des fusils… mais c’est aussi , et peut-être d’abord le mur des frontières géographiques, culturelles, idéologiques, des peurs primitives que je pense symbolisées dans la dernière phrase : il pleut sur nos amours et qui implique aussi la frontière entre les sexes comme les commentaires y font justement référence.

A juste titre aussi la mise en cause de cette vision historique suspecte à savoir le passage d’un état angélique à un état apocalyptique.
(Le début est au passé : c’étaient ( il y a longtemps : c’était bien ) maintenant : non il pleut : au présent
(mythe du paradis perdu qui se perpétue à travers le langage,.. « .il a plu ».. ( le déluge biblique ?..)
Rousseau aussi est passé par là « l’homme naît bon, c’est la société qui le pervertit à quoi Voltaire avait déjà répondu « les enfants…….ils sont déjà des hommes. et ( Grout récemment :voir « contre les enfants »…)
Et la jolie devise républicaine :
« Les hommes naissent libres et égaux en droits » qui reste en grande partie un vœu pieux mais c’est un autre affaire.
Ce qui prouve qu’on n’échappe pas facilement à l’imprégnation culturelle inconsciente, à ces porteurs de messages stéréotypés que sont les vocables en usage qu’on répète tant aujourd’hui : autrefois ,… de mon temps … etc

Pour ce qui est du sexisme : autre mur entre les sexes avec son antinomie : l’amour et c’est encore une autre paire de manches !( tiens je n’y avais pas pensé 2 manches pour le même habit !!!-- arrête tes conneries !!).
La procréation , l’évolution des espèces, le dominant dans le choix du partenaire …vaste domaine à nombreux mystères. Donc devoir de réserve !!!

Seulement quelques aperçus
La guerre des sexes est bien un état de fait où le plus fort n’est peut-être pas toujours le meilleur.
Le meilleur, celui qui enferme à son usage les femmes dans…des harems…. ?.
Le meilleur celui qui rend les corps infirmes par vengeance ou cruauté (excision, atrophie des pieds des petites chinoises, carcan du costume, confiscation des attributs sexuels…etc.. ?

Mais on devrait fouiller aussi dans les sociétés matriarcales, -(-minoritaires il semble)-- les mythes des harpies et autres mantes religieuses au propre et au figuré !!( tiens au fait pourquoi religieuse ? quelqu’un a-t-il une explication étymologique ?)
Plus insidieuse et souterraine l’emprise politique des femmes dans l’histoire ( Maintenon, Catherine II, Victoria….etc...)

Et pour finir par un trait d’actualité :
Aura-t-on une femme comme Président de la République ?

Le débat reste ouvert.

Anonyme a dit…

Sentimentalement, on dirait du Reggiani... Plus matériellement, du Bruel que je viens de regarder chez Druker. Qui a parlé de ce mur que l'ONU, mandaté par l'Angleterre a placé par erreur en son temps entre Islam et Judaisme...
Comment faire plus maladroit que séparer quand on veut pacifier...
Ici le calme, le repos, l'attente...
Merci de m'avoir fait citer par Molère.
Bises

Anonyme a dit…

religieuse parce qu'elle prend la posture d'une religieuse en prière...est -ce à dire que les religieses tuent ensuite???

Anonyme a dit…

Bonjour Micheline, je découvre votre blog (par hasard ? non, pas tout à fait) et je suis émerveillée par tant de qualité et de beauté ici. Belle journée d'automne ensoleillée.