Au fil des jours: Insolite

23.1.07

Insolite

En face, depuis ma porte, j'ai vu

Le rêve en forme de décor

8 commentaires:

Anonyme a dit…: AH bon ! Il en existe des "comme ca" ! Bonne journée.; 23 janvier, 2007 11:01
marie.l a dit…: ah tiens ! je savais que ça existait, mais je n'en ai jamais vu "pour de vrai"
L'autre côté du décor de ton billet précédent !; 23 janvier, 2007 14:37
Anonyme a dit…: Oh la la quel luxe, je n'en demanderais jamais tant ! Tiens, ce matin sur un parking, j'ai vu une bonne vieille Dauphine des années 50... quoique c'était bien une voiture chic à l'époque.; 23 janvier, 2007 15:14
Anonyme a dit…: Ca, c'est autre chose que le campement sur le bord du canal de l'Ourcq. Notre socièté fait décidément le grand écart.
Grosses bises tardives à Fanny; 23 janvier, 2007 16:01
Brigetoun a dit…: le rêve ?; 23 janvier, 2007 16:31
Anonyme a dit…: Micheline! capitaliste!!! ;o); 23 janvier, 2007 18:05
Anonyme a dit…: le rêve? pour se garer, pas facile!!!!; 24 janvier, 2007 19:10
Anonyme a dit…: Il y avait toute la famille dedans ou les mariés étaient plus qu'obèses comme les américains d'ailleurs...; 27 janvier, 2007 11:37

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L'ethnologue Claude Lévi-Strauss,âgé de 100ans est mort ce 1er nov 2009

citation
Lévi-Strauss évoque sans détour la vieillesse et déclare notamment : « [il y a] aujourd'hui pour moi un moi réel, qui n'est plus que le quart ou la moitié d'un homme, et un moi virtuel qui conserve encore une vive idée du tout. Le moi virtuel dresse un projet de livre, commence à en organiser les chapitres, et dit au moi réel : "C'est à toi de continuer." Et le moi réel, qui ne peut plus, dit au moi virtuel : "C'est ton affaire. C'est toi seul qui vois la totalité." Ma vie se déroule à présent dans ce dialogue très étrange[23]. »

Colloque sentimental

Paul VERLAINE (1844-1896)

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.

- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?

- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.

Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.

- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.