Au fil des jours: communication

22.9.06

communication

le plus court chemin d'un coeur à un autre

4 commentaires:

Anonyme a dit…: Facile !!!
Mais pour passer à la vraie rencontre, à la vraie vie, les kilomètres ne tardent pas à rappeler leur existence et ce n'est pas tout, la relation, quand elle sort du cadre désincarné où la contraint l'échange électronique, se révèle bien plus complexe et autrement plus difficile qu'on ne l'imaginait.
Alors, tout ne serait-il qu'une douce illusion, une utopie de plus ? A défaut de réponse tranchée, qui ne s'est jamais posé la question ?; 22 septembre, 2006 14:53
micheline a dit…: bien sûr facile! , il faut bien de temps en temps un petit gadget pour.. sourire ..; 22 septembre, 2006 15:39
Anonyme a dit…: coucou micheline, tu as bien raison... moi j'ai rencontré cinq personnes que j'ai connu sur over-blog... et franchement je n'ai pas été déçue... la dicussion vient et et maintenant le lien n'est plus virtuel et cela fait chaud au coeur surtout quand on a personne à l'origine avec qui échanger... Gros bisous Micheline... Demain je vais voir ma petite coralie et peut être mon petit Appollon si mes parents ne rentrent pas trop tard de leur vacances au Grau du Roi.; 22 septembre, 2006 21:00
marie.l a dit…: il n'empêche que pour moi le net a été l'ouverture sur de bien belles rencontres amicales qui existent toujours...; 23 septembre, 2006 08:23

L'ethnologue Claude Lévi-Strauss,âgé de 100ans est mort ce 1er nov 2009

citation
Lévi-Strauss évoque sans détour la vieillesse et déclare notamment : « [il y a] aujourd'hui pour moi un moi réel, qui n'est plus que le quart ou la moitié d'un homme, et un moi virtuel qui conserve encore une vive idée du tout. Le moi virtuel dresse un projet de livre, commence à en organiser les chapitres, et dit au moi réel : "C'est à toi de continuer." Et le moi réel, qui ne peut plus, dit au moi virtuel : "C'est ton affaire. C'est toi seul qui vois la totalité." Ma vie se déroule à présent dans ce dialogue très étrange[23]. »

Colloque sentimental

Paul VERLAINE (1844-1896)

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.

- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?

- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.

Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.

- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.