Au fil des jours: les enfants qui s'aiment

21.9.06

les enfants qui s'aiment

Une citation de R DEVOS

Je préfère glisser ma peau sous des draps pour le plaisir des sens
que de la risquer sous des drapeaux pour le prix de l'essence. R. Devos

6 commentaires:

Anonyme a dit…: Un "grand" Monsieur Devos...
Qui n'aimait pas qu'on le dise philosophe. Clown jongleur de mots, ça, oui.
N'empêche, il n'a pas dit que des "bétises" qui font rire. La preuve; 21 septembre, 2006 09:43
Anonyme a dit…: 1.)Réponse : oui, sur aben j'ai tout supprimé. Ca faisait du poids pour rien.
J'ai laissé le site "intoxinfo" ouvert, ça n'intéresse guère mais ça ne gène personne.
2.)Mon relieur a collé une affichette sur sa porte : FERMETURE DEFINITIVE". Faut que j'en trouve un autre, ça va retarder... d'autant qu'il faut que l'on redescende samedi dans le sud...
Désolé,
Bonne journée à toi
Je t'embrasse; 21 septembre, 2006 10:43
Brigetoun a dit…: merveilleux - et en rire le coeur au chaud
l'humanité a du bon - il y a des Devos; 21 septembre, 2006 10:53
marie.l a dit…: superbe grand seigneur Devos, et une phrase si humaine et si chaleureuse...; 21 septembre, 2006 11:40
Muse a dit…: Une phrase à l'emporte pièce comme j'aimais bien les entendre...Merci de nous le rappeler; 21 septembre, 2006 13:51
Anonyme a dit…: Joli sens de la formule.
Pas étonnant quand on lit la signature.
Bonne nuit, Micheline.
...
Bonjour si tu ne lis que demain.; 21 septembre, 2006 22:33

Enregistrer un commentaire

L'ethnologue Claude Lévi-Strauss,âgé de 100ans est mort ce 1er nov 2009

citation
Lévi-Strauss évoque sans détour la vieillesse et déclare notamment : « [il y a] aujourd'hui pour moi un moi réel, qui n'est plus que le quart ou la moitié d'un homme, et un moi virtuel qui conserve encore une vive idée du tout. Le moi virtuel dresse un projet de livre, commence à en organiser les chapitres, et dit au moi réel : "C'est à toi de continuer." Et le moi réel, qui ne peut plus, dit au moi virtuel : "C'est ton affaire. C'est toi seul qui vois la totalité." Ma vie se déroule à présent dans ce dialogue très étrange[23]. »

Colloque sentimental

Paul VERLAINE (1844-1896)

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.

- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?

- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.

Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.

- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.