Au fil des jours: LA VRAIE FÊTE anniversaire de la bibliothèque de Bobigny

19.11.06

LA VRAIE FÊTE anniversaire de la bibliothèque de Bobigny

des feuilles et des fruits

un livre:
j'envie ceux qui sont dans ton coeur

du cotonéaster

14 commentaires:

Anonyme a dit…: Micheline chérie.
Je te remercie de penser à moi. C'est bien le "cotonéaster lactéa"
que je convoite.
Soit tu m'envoisans te commander les graines dans quelques semaine, soit tu fais une bouture et c'est plus dur.
pour l'adresse, je te la donne sur msn.
T'es une super Micheline.; 19 novembre, 2006 16:28
micheline a dit…: Vincent , ces images sont dédiées à tout le monde , sans privilège particulier,
mais oui c'est bien le cotonéaster dont nous avions parlé, il ya un peu de temps.; 19 novembre, 2006 22:31
Anonyme a dit…: Sans chercher à m'immiscer, je me crois autorisé à te prévenir du danger : le Vincent, méfies-t-en...
Sa cours semble devenir pressante
J'espère sque Monsieur Micheline n'est pas trop jaloux...; 20 novembre, 2006 09:03
micheline a dit…: Aben, c'est bien d'avoir des amis présents en cas de besoin. merci
PS: pas de dégâts au ministère de l'intérieur!!; 20 novembre, 2006 10:31
Anonyme a dit…: J'aime beaucoup le titre de ce livre mais, après le commentaire d'Aben dans un précédent billet, je n'ose plus le dire.
Mes amitiés du soir, Micheline.; 20 novembre, 2006 20:23
micheline a dit…: Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.; 20 novembre, 2006 21:08
micheline a dit…: micheline84 a dit…
petite boussole,
pas de confusion possible avec ce coeur des bibliothèques où reposent les pensées que les livres lui ont confiées
et je t'embrasse de bon coeur.

Ps com. précédent supprimé pour faute d'orthographe

20 novembre, 2006 21:08; 20 novembre, 2006 21:16
Anonyme a dit…: Je voulais répondre à la remarque de Petite Boussole chez elle, mais la porte était fermée, je n'ai pas trouvé la clé, ni dans le com, ni dans les liens.
Micheline, si tu peux, je te remercie de la prévenir qu'elle a du courrier chez toi et je t'embrasse.
Alors voilà : faut pas toujours croire ce que les mots des hommes disent... A gratter un peu la cuirrasse qui leur sert bien souvent à ne cacher que leur timidité, il y a beaucoup de tendresse refoulée.
Tout petit, on leur a tant dit "qu'un homme, ça ne pleure pas" qu'ils se sont cuirassés pour qu'on ne les accuse pas de "sentimentalisme".
En plus, même si Micheline pense que j'aurais pu signer pour mon père (et il y a du vrai...), j'ai l'impression que, de génération en génération, les différences s'estompe entre l'homme et la femme en matière de sentiments...
Tout cecei n'étant, bien sûr, que généralité, chacun ayant poour lui sa personalité.
Excellente journée (je t'embrasse quand même, malgré ma timidité...); 21 novembre, 2006 08:57
Anonyme a dit…: Aben:Merci de m'avoir prévenu.
et pourquoi un homme ça ne pleurerait pas?
Ca ne te fais pas pleurer un cimetière saccagé? un chien d'avalanche qui découvre tout content, un skieur ensevelis?
un gamin du tiers monde qui rit de Je suis sur de ça.
y a des fois, ou je n'en a pas honte.
salut à tout le monde.; 21 novembre, 2006 09:11
Anonyme a dit…: pardon, j'ajoute une phrase tronquée à l'envoi :
je disais
"un gamin du tiers monde qui reçoit en riant un cahier et un crayon? "
(Et ça je l'ai vu au maroc) ça remue les tripes.; 21 novembre, 2006 09:15
Anonyme a dit…: Vincent : je crois que tu as mal lu mon com, ou que je me suis mal exprimé. La seconde explication étant probablement la plus plausible...
Je voulais seulement rappeler l'explication d'un psy lu dans une revue, affirmant que si l'homme verse moins facilement ses larmes que la femme, c'est souvent dû à son éducation différente, plus qu'à une sensibilité moindre ...
Et je dis en terminant, pour éviter toute équivoque, qu'il ne s'agit que de généralités...; 21 novembre, 2006 09:47
Anonyme a dit…: ABEN et MICHELINE.

JE NE VOULAIS SURTOUT PAS que tu prenne ça pour des propos blessants. Bien au contraire. Tu t'étais parfaitement exprimé et j'avais parfaitement compris le sens de tes phrases. Pour résumer, tu disais qu'un homme n'avait pas l'habitude de pleurer.
Je t'ai simplement apporté mon témoignage pour te dire que moi aussi, j'étais profondément ému aux larmes par des évènements, souvent mineurs. Je me suis mal exprimé et je te pris de bien vouloir me pardonner.

Je le redis donc publiquement : Aben tu as bien raison de dire qu'un homme n'a pas de honte a pleurer et je cite les évènements qui me touchent particulièrement.

Aussi, je fais un copier-coller de ce texte sur le blog de Micheline. Ainsi mes précisions et ma demande d'excuses seront publiques.
A plus j'espère
vincent; 21 novembre, 2006 11:02
Anonyme a dit…: A Vincent :
Comme quoi, quand on ne se comprend pas, mieux vaut s'expliquer que d'en vouloir à l'autre. Désolé d'avoir si mal interprété tes mots et à mon tour de te demander de m'excuser.
J'essaie de faire aussi du copié-collé chez moi et chez notre amie.
A tout bientôt j'espère, je te mets dans mes liens pour passer plus souvent chez toi; 21 novembre, 2006 14:20
Anonyme a dit…: Merci, Aben, pour cette mise au point qui ne fait que confirmer ce dont je me doutais bien mais c'est mieux en le disant.
Amicalement.; 21 novembre, 2006 19:43

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L'ethnologue Claude Lévi-Strauss,âgé de 100ans est mort ce 1er nov 2009

citation
Lévi-Strauss évoque sans détour la vieillesse et déclare notamment : « [il y a] aujourd'hui pour moi un moi réel, qui n'est plus que le quart ou la moitié d'un homme, et un moi virtuel qui conserve encore une vive idée du tout. Le moi virtuel dresse un projet de livre, commence à en organiser les chapitres, et dit au moi réel : "C'est à toi de continuer." Et le moi réel, qui ne peut plus, dit au moi virtuel : "C'est ton affaire. C'est toi seul qui vois la totalité." Ma vie se déroule à présent dans ce dialogue très étrange[23]. »

Colloque sentimental

Paul VERLAINE (1844-1896)

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.

- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?

- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.

Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.

- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.