16.11.06
LE TEMPS D'AUJOURD'HUI.
Aujourd’hui j’ai quelque chose d’autre à vous dire .
F. ma petite boussole de secours, toujours là quand j’en ai besoin, m’avait dit hier : « elle est triste et laide, cette histoire. »
Eh oui, et pourquoi donc ai- je choisi cette histoire triste et laide parmi les autres ?
Une raison toute simple : je n’avais fini de tout lire, pas lu suffisamment, pour que ce soit peut-être une bonne raison. (Je commence souvent par picorer où ça me chante-
. Que voulez- vous j’ai mon désordre à moi.)
Mais il y en avait certainement une autre, de raison : Pas besoin d'insister
Un oiseau tout au loin chantait un chant de paix, il adoucit mes nuits qui manquaient de lumière. Petite boussole précieuse me ramena sur mes terres.
Dans le petit ouvrage qui n’était pas fini ( d’être lu ) je trouvai des histoires encore bien plus jolies que celles qui naquirent tout armées chez monsieur Jupiter, d’humbles fils bien tissés autour d’une montagne de vrais petits bonheurs.
Alors voici pour changer d’atmosphère :
EXTRAIT de : Tant et tant de temps pour aimer le temps ( Chantal Cambronne-Desvignes)
« Promenade familiale sur la piste cyclable qui va vers la mer. Il fait beau, très beau, quoique un peu frisquet : c’est juste la fin du mois de février. Mais les jours rallongent et, à 18 heures passées, il fait encore clair. Tout le monde a envie d’en profiter.
Les enfants courent, rient, jouent. Les autres vont par petits groupes qui se font, se défont, se recomposent.
Maintenant, il est question du bonheur. Qu’est-ce que le bonheur ? est-ce seulement l’absence de malheur ? est-ce qu’on est heureux tout le temps, ou y a-t-il seulement des instants de bonheur ? est-ce qu’on sait reconnaître le bonheur quand il est là, ou seulement quand il est parti ?est-ce qu’on peut être heureux sans être égoïste ? il y a des livres qui parlent du bonheur, des livres écrits aujourd’hui. Pourquoi ne parle-t-on pas plus souvent du bonheur ?
C’est une conversation comme Christelle les aime, tranquille et pleine de passion en même temps. Ils ne parlent pas de choses indifférentes, simplement pour parler, mais de ce qu’ils ressentent vraiment. Et chacun se livre avec confiance.
Elle se dit que ce moment qu’ils sont en train de vivre, c’est justement un de ces moments heureux dont ils parlent, heures fugitives à saisir et à savourer. »
N’est-ce pas qu’elle n’est pas trop triste cette histoire ?
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6 commentaires:
Micheline, elle n'est pas triste du tout cette histoire et elle pose de vraies questions.
Qu'est ce que le bonheur ?
Peut-être une quête incessante
ou un instant de repos dans la lutte pour la vie.
Peut-on être heureux sans être égoïste ?
Il me semble entendre là le discours culpabilisant d'une institution que je ne nomerai pas ...
Mais le bonheur ne pourrait-il pas naître de l'écoute et de l'attention qu'on a pour l'autre ?
Ou, à l'inverse, peut-on être généreux si on n'est pas heureux soi-même ?
On dit que l'on reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va ... j'espère bien l'apprivoiser avant !
Le bonheur ...
L'envol d'un oiseau au petit matin ...
Un rayon de soleil à travers les persiennes réveillant la belle endormie ...
Un sourire donné ou reçu sur le bord du chemin ...
Une nouvelle espérance ...
...
Quelques émotions fugitives offertes à qui sait les saisir ...
elle est même très jolie, surtout si Christèle comprend qu'on ne cherche pas le bonheur, qu'on ne se demande pas ce qu'il est, mais qu'on l'attrape au passage même minuscule
Oui elle est belle cette histoire, ouf ça fait du bien.
Et jolie expression que la petite boussole ;-)
Le bonheur peut déjà commencer par l’absence de malheur. Quand on a vécu des évènements douloureux et que la force de vie qui est nous se déploie de nouveau et nous enserre, ça fait du bien de cesser d’avoir mal (donc petit bonheur) et cette force-là traduit notre aspiration au bonheur. Quand en plus on a bien conscience que la vie…il n’y en aura pas deux, mais une seule, autant la vivre pleinement et joliment.
Le bonheur ? Capacité permanente à s’émerveiller…s’étonner…donner…recevoir… aimer…désirer…
Dernièrement, je terminais un billet en écrivant : « Il faut décidément passer sa vie à re-découvrir, re-sentir, re-aimer, re-espérer... tant que le désir se fait présent. »
J’aime beaucoup une chanson de Florent Pagny qui évoque justement cette éventuelle fuite d’espérance et d’amour« si j’ai peur d’avoir froid quand je donne ma chemise »…
Le bonheur c’est mille petits riens et parfois un immense quelque chose !
Amicalement
...mon Papa qui n'était pas très "fleurs bleues" aurait dit de ton histoire que c'est une histoire "à l'eau de rose..."
Dans sa bouche, ça n'aurait pas été un compliment.
C'était un homme bourru, avec un coeur gros comme ça, mais qui n'aurais jamais accepté qu'on le lui dise...
Ceci mis à part, j'ai beaucoup aimé lire "Les petits bonheurs" de Maurice Clavel, ou le "Dernier verre de bière", de Papa Delherme...
A tous merci de vos comments sympa
Aben, toi au moins tu ne t'en laisse pas compter mais tu aurais quand même pu signer pour ton père en toutes lettres
ceci mis à part, j'aime assez les rebelles qui donnent à réfléchir.
Et ceci dit,un petit peu d'eau de rose ça rafraîchit parfois l'atmosphère quand elle devient un peu nauséabonde ..( je ne sais si tu as remarqué) et au moins ça ne fait pas de mal
ceci dit encore ,cherché et pas trouvé les petits bonheurs de Clavel ,ni la première gorgée de bière. ça manque à mon éducation(à part la biere connue de nom)
mais je cherche d'autres "les petits bonheurs" qui devraient( ??) se trouver dans l'Oiseau bleu de Maeternick
merci pour tous ces points d'interrogation que je( me) pose
Je ne sais pas ce qui se passe mais mon compteur orthographique se remet toujours à zéro .Pas grave, me dit monsieur le comte, il faut toujours recompter car erreur n’est pas compte. Ne pas compter sur autrui, ne pas s’en laisser conter et tenir ses comptes à jour. Ne pas croire ce qu’on raconte dans les contes car si les bons comptes font les bons amis , les mécomptes empêchent de dormir la nuit à moins que ce ne soit des contes à dormir debout.
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